
Ici, c’est Jeannot
« ingénieur-conseil 2.0 »
A la fois bureau d’études et marque professionnelle, fruit d’un parcours atypique de plus de 15 ans
Jeannot.Pro est une marque imaginée par Benoît Montels, actuellement portée par son entreprise individuelle, dont la vocation est de réduire les dépenses énergétiques des bâtiments, d’apporter un regard nouveau sur les moyens d’y parvenir, et de créer de la coopération sur ce sujet.
Jeannot, pro tout-terrain
Benoît cumule plus de 15 ans d’expérience, à la fois en tant qu’ingénieur thermicien spécialisé dans la performance énergétique et le confort des bâtiments, mais aussi en tant qu’entrepreneur local et bénévole associatif.
En 2011
Il réalise son projet de fin d’études à Mines ParisTech sous la responsabilité de Bruno Peuportier (Directeur de recherche chez lab recherche environnement VINCI ParisTech), sur l’analyse de la fiabilité de l’outil de STD Pléiades + Comfie, en comparaison avec des données expérimentales des maisons INCAS de la plateforme INES – CEA. Il y rencontre Eric Vorger et Fabio Munaretto, fondateurs de la solution Kocliko (jumeau thermique numérique).
De 2012 à 2019
Après une expérience en bureau d’études techniques (INSE à Rodez en 2012, puis ATMOsphères vers Toulouse de 2013 à 2015), il tente de relancer le cluster Batiment Econome avec les associés d’EcoZimut scop. Puis, il se rapproche de Pascal Lenormand (fondateur d’Incub’ et de la Méthode Design énergétique®) et décide de le rejoindre chez Oxalis scop (coopérative d’activité et d’emploi) en 2016. Sa première mission lui est confiée par The Shift Project et Cercle Promodul/INEF4, en tant que chef de projet efficacité énergétique des bâtiments pour piloter l’expérimentation du Passeport Efficacité Energétique de 2016 à 2019. Il y côtoie notamment Jean-Marc Jancovici (président du Shift Project), Jean-Luc Buchou (Délégué Général de Cercle Promodul/INEF4), Olivier Sidler (fondateur d’Enertech et de négaWatt), Vincent Legrand (président de DORéMI), Gaëtan Brisepierre (sociologue indépendant) et Cédric Ringenbach (ex-directeur du Shift Project et fondateur de la Fresque du Climat), qui le sollicite en 2018 pour lancer la Fresque du climat en tant que membre du premier conseil d’administration de l’association éponyme.
En 2019
Face à l’urgence écologique et sociale, Benoît traverse une période d’éco-anxiété grandissante. Il décide alors de s’engager pendant 6 mois au Campus de la Transition où il se forme (T-Campus), et encadre un chantier participatif d’isolation du château du domaine. Il y côtoie notamment Cécile Renouard (enseignante-chercheuse à l’ESSEC et présidente du Campus de la Transition), Gaël Giraud (économiste, directeur de recherche au CNRS), et y retrouve André Pouget (fondateur de Pouget Consultants), avec qui il partage la même formation d’ingénieur avec 30 ans d’écart 🙂 .
Cette expérience en conditions de vie « ultra-sobres » le marque profondément, et l’encourage à revenir dans son Aveyron natal pour essaimer la formation immersive T-Campus, convaincu que le cadre de vie « villageois » dans lequel il a grandi, offre de nombreux avantages en termes d’adaptation à la dérive écologique et sociale (c’est aussi un moyen de donner envie à de nouveaux habitants de s’installer à la campagne).
De 2020 à 2025
Il initie en 2020 le projet du Château d’Arvieu (co-living rural) avec Laëtis scop et la foncière Bellevilles, où il expérimente en tant qu’habitant la sensation de froid (moins de 10°C ambiant au quotidien, plusieurs jours en hiver à 1°C et > 70% d’humidité dans la chambre au réveil). Puis, sur une mise en relation de Nicola Delon (fondateur d’Encore Heureux Architectes), il co-fonde en 2022 le village tiers-lieu de Mergieux sur le site d’une friche touristique (ancien village vacances) à Najac, où il continue de vivre dans des conditions « ultra-sobres ». Il y rencontre Alexandre Sevenet (président de Nepsen et CINOV ingénierie), venu avec ses équipes pour un séminaire national.
En parallèle, il crée en 2020 la SASU Laponia, spécialisée dans le conseil et la formation en efficacité énergétique des bâtiments. Son premier client est l’association Oc’Teha (opérateur Anah / MAR), qu’il accompagne dans l’obtention de la qualification OPQIBI 1911 audit énergétique des maisons individuelles. Toutefois, les moyens humains internes ne remplissant pas les conditions de la certification, il met son expérience et ses diplômes à disposition de l’association en tant que salarié à temps partiel de fin 2021 jusqu’à fin 2024.
La même année (2024), il ouvre le capital de Laponia à de nouveaux associés, qui devient une SAS spécialisée dans l’audit énergétique et l’accompagnement MAR des maisons individuelles, qu’il quitte en 2025, avec l’ambition de travailler en adéquation avec ses valeurs sur des sujets plus « complexes ».
Pendant 6 mois en 2025, il travaille chez Caloé, qui porte la mission chaleur renouvelable en Aveyron, avant de s’installer en indépendant.
Depuis octobre 2025
Benoît porte le développement de Jeannot.Pro via son entreprise individuelle, depuis Rignac (12) où il a grandi.
Ses différentes expériences ont profondément transformé ses repères d’ingénieur, et lui confèrent aujourd’hui un regard nouveau sur la manière de faire des économies d’énergie réelles dans les bâtiments, les limites de la politique de maîtrise de l’énergie par des travaux de rénovation énergétique subventionnés, ainsi que sur la confusion régulière entre sobriété nécessaire et précarité subie.
En adoptant une posture renouvelée dite de « l’ingénieur-conseil 2.0 », Benoît propose une approche permettant de garantir une ambiance thermique sobre et confortable, été comme hiver, qui s’appuie sur des solutions classiquement utilisées par la profession, mais enrichies de nouveaux repères et stratégies issues de ses expériences personnelles.
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